Sommaire
- Des moteurs et des hommes
- L’année aéronautique 1912 à travers le quotidien « Le petit Parisien »
- Ils ont illustré l’aviation 1890-1914
- Nicolas Roland PAYEN créateur d’avions à aile delta
- Gustave Eiffel, pionnier de l’aérodynamique
- Du premier looping au grand chelem : un siècle de voltige aérienne
- ll y a cent ans, Roland Garros repoussait les limites de l’aviation
- François Denhaut, créateur d’hydravions
- 1911-2011 : cent ans d’aviation sportive
- 1910-2010 : de la naissance à la renaissance de l’hydraviation française
- 1909 : Louis Blériot, l’homme de la Manche
- 1908 : mais qui est donc Henry Farman ?
Des moteurs et des hommes
Infiniment moins visité par l’histoire que l’aéronef, le moteur joue un rôle essentiel : sans lui l’aviation serait restée aux ascensions en ballons sphériques et au vol plané.
L’année aéronautique 1912 à travers le quotidien « Le petit Parisien »
L’actualité de l’année 1912 vue au jour le jour. Réalisation Joël Vergne, mission mémoire de l’aviation civile et Yves Meusburger (Source des journaux : Gallica)
Ils ont illustré l’aviation 1890-1914
Dans les suppléments hebdomadaires du « Petit Parisien » et du « Petit Journal » Par Joël Vergne et Yves Meusburger
Nicolas Roland PAYEN créateur d’avions à aile delta
Exposition et conférence de Pierre Gaillard sur son œuvre et l’histoire des avions à aile delta. Le conférencier et auteur de l’exposition est membre de la commission patrimoine de l’Aéro Club de France.
Gustave Eiffel, pionnier de l’aérodynamique
Les souffleries, une histoire qui commence avec celle de l’aéronautique, 100 après Gustave Eiffel – L’association « Aéro Eiffel 100 » nous fait revivre cette épopée par une exposition, une conférence et un dossier. Les promoteurs de l’exposition et conférenciers : Martin PETER, conservateur de la soufflerie Eiffel et Bruno CHANETZ, maître de recherche à l’ONERA sont membres de l’association « Aéro Eiffel 100 ».
« Gustave Eiffel, pionnier de l’aérodynamique » par Martin Peter
Les souffleries depuis Gustave Eiffel » par Bruno Chanetz
Extrait du film “Eiffel la bataille du vent »
Du premier looping au grand chelem : un siècle de voltige aérienne
En 1913 Célestin Adolphe Pégoud devient le père de la voltige aérienne. Un siècle plus tard l’équipe de France de voltige est quintuple championne du monde au Texas. Un court métrage et une exposition retracent cette saga.
La vie de Pégoud par Pascal Bouchain
« court métrage : du premier looping au grand chelem »
Pour approfondir la vie de Pégoud, il existe la brochure de Pascal Bouchain, Huguette Pierremont et Claude Thollon-Pommerol. Voir le numéro 5 des cahiers des As oubliés de 14-18. Voir également le Site internet du comité Célestin Adolphe Pégoud, l’Article sur la voltige sur le site de la fédération française aéronautique FFA, et le Site internet de Catherine Maunoury, double championne du monde en 1998 et en 2000
ll y a cent ans, Roland Garros repoussait les limites de l’aviation
Le dossier a été réalisé pour le centenaire de la traversée de la Méditerranée.
Lire ici la biographie de Roland Garros par Joël Vergne
François Denhaut, créateur d’hydravions
L’exposition et la conférence sur François Denhaut, créateur de l’hydravion à coque, réalisées par l’association « Mémoires de l’hydraviation ». François Denhaut est le premier homme à avoir décollé, et amerri avec un hydro-aéroplane. Il a eu une véritable passion pour l’hydraviation et va y consacrer toute sa vie. L’exposition qui lui est consacrée s’est tenue pour la première fois en 2012.
Playlist des 5 interventions à la conférences (1 introduction par Henri Conan, 2 Vide de Denhaut par Frédéric Gravier, 3 Rôle des redans, par Pascal Parpaite, 4 Fabrication des hydravions à Argenteuil, par Robert Montdargent, 5 Hydravions Lioré et Olivier, par Gérard Bousquet)
1911-2011 : cent ans d’aviation sportive
1911 reste un année exceptionnelle pour l’aéronautique française dont les pilotes battent de multiples records et remporte toutes les grandes compétitions, aidés en cela par la qualité des machines conçues par les avionneurs et motoristes. L’aviation sportive a toujours été une aviation de technologie, de qualités humaines, de dépassement de soi et naturellement d’extrême qualité de pilotage et de navigation. Ces valeurs sont des valeurs de tout temps de l’aviation. Les pionniers d’aujourd’hui ont d’autres objectifs que ceux de 1911, mais l’esprit demeure bien vivace se transmettant de générations en générations. L’aviation aujourd’hui s’est fixée comme nouvelle frontière le développement durable et l’on assiste à des initiatives passionnantes avec l’usage de l’énergie électrique. Tirant, comme le faisaient les pionniers de 1911 toutes les ressources de la technologie. L’aviation est toujours prête à relever de nouveaux défis. Ce court métrage a été réalisé pour la DGAC par Gaumont Pathé Archive.
1910-2010 : de la naissance à la renaissance de l’hydraviation française
Henri Marie Léonce Fabre (1882 – 1984) est un ingénieur et aviateur français, inventeur en 1910 de l’hydravion d’abord nommé hydro-aéroplane, jusqu’en 1913. Issu de la famille d’armateurs marseillais, après de brillantes études à la Faculté des Sciences de Marseille puis des études d’ingénieur à Supélec (Paris), Henri Fabre se consacra pendant quatre années à la conception, aux essais et à la réalisation de son hydro-aéroplane muni de trois flotteurs. L’appareil construit, de type « canard », dont il reprit le nom, avait une envergure de 14 m, une longueur de 8,5 m, un poids de 380 kg. Il était équipé d’un moteur Gnome Omega de 50 ch qui entraînait une hélice de 2,60 m. Le 28 mars 1910, en France, près de Martigues, au bord de l’étang de Berre, Henri Fabre fit décoller son hydravion devant un public nombreux dans lequel se trouvait l’aviateur Louis Paulhan. L’appareil parcourut 800 mètres au-dessus de l’étang et se posa sur l’eau : c’était le premier hydravion au monde à avoir décollé de manière autonome, réussi son vol et son amerrissage. Le succès de ce premier vol mondial fut officiellement constaté par un huissier de Martigues : ce jour-là, Henri Fabre, alors âgé de 27 ans, devenait l’incontestable inventeur, constructeur et premier pilote de ce nouvel engin volant, l’hydravion. Ce court métrage a été réalisé pour la DGAC par Jean-Marie Sachsé.
1909 : Louis Blériot, l’homme de la Manche
Tout le monde connaît le nom de Blériot, le premier homme qui a réussi la traversée de la Manche en avion, le 25 juillet 1909. Mais au-delà de cet exploit qui restera gravé dans l’histoire de l’aviation, que sait-on de Louis Blériot? Ce court métrage a pour ambition de nous rappeler ce que nous devons à ce pionnier et de donner à l’auteur de cette mémorable traversée une résonance particulière qui aille au-delà de l’événement d’un jour. Blériot, ingénieur, pilote et habile industriel doté du génie de l’innovation technique est en effet une figure centrale des débuts de l’aviation. En honorant ce grand pionnier, la DGAC confirme sa volonté de faire partager la culture aéronautique, clef de voûte de son identité. Ce court métrage a été réalisé pour la DGAC par Gaumont Pathé Archives.
1908 : mais qui est donc Henry Farman ?
Le 13 janvier 1908 Henry Farman effectue au-dessus du terrain d’Issy-les-Moulineaux à bord d’un biplan Voisin le premier vol officiel en circuit fermé d’un kilomètre, d’une durée de 1 minute et 28 secondes. Il remporte ainsi le prix Archdeacon-Deutsch de la Meurthe. Le 21 mars 1908, Henry Farman va parvenir à réaliser un vol de plus de 2 kilomètres, en 3 minutes et 31 secondes) dans le ciel d’Issy-les-Moulineaux.Dans les années qui suivent, il établit des records successifs et réalise le 18 décembre 1910 à l’occasion de la coupe Michelin, un vol de 8 heures 12 minutes et 47 secondes en circuit fermé, aux commandes d’un appareil biplan Farman à moteur Gnôme-Rhône de 50 chevaux.Avec ses deux frères Dick et Maurice, il fonde en 1919 une compagnie de construction aérienne après les succès des premiers avions Farman dessinés par Maurice depuis 1910. En 1924, il crée avec ses deux frères la Société générale des transports aériens, qui sera intégrée à Air France en 1933. Ce court métrage a été réalisé pour la DGAC par Laurent VIAUD d’ESTIMAUVILLE.