Aérodrome militaire de COËTQUIDAN (Morbihan)

Coëtquidan figura de façon régulière de 1922 à 1939 sur les listes publiées par le Bulletin de la Navigation Aérienne, associé la plupart du temps au terrain de Gaël, situé à 15 km plus au nord.

Pour les différencier de celles concernant Gaël, les mentions spécifiques à Coëtquidan furent assorties de la mention ײCote160ײ. Le terrain apparut dans le BNAé sous les appellations suivantes :

- aérodrome militaire en 1922 (430 m x 430 m), 1924 et 1925 (700 m x 600 m),
- camp d’instruction militaire de 600 m x 500 m en 1926,
- terrain de secours ײpouvant être éventuellement utilisé au cas d’atterrissage fortuitײ de 400 m x 600 m en 1928,
- terrain de l’Aéronautique militaire 3^ème catégorie (dimensions inchangées) en 1930,
- aérodrome d’État, terrain de l’Armée de l’Air de 700 m x 580 m en 1933,
- aérodrome d’État fermé à la CAP (dimensions inchangées) en 1937,
- aérodrome d’État militaire (dimensions inchangées) en juin 1939.

Le BNAé de janvier 1939 indiqua que la mention ouvert à la circulation publique était à porter sur les listes et sur la carte des aérodromes ainsi que sur l’Atlas aéronautique en ce qui concernait Coëtquidan.

A l’inverse, l’arrêté du 6 février 1947 classa Coëtquidan parmi les aérodromes publics définitivement interdits à la circulation aérienne publique en raison du mauvais état de la plate-forme.

Quarante cinq ans plus tard, un arrêté du 31 janvier 1992 viendra autoriser la création (officialiser l’existence, selon les propres termes de l’arrêté) dans l’emprise du Camp de Coëtquidan d’un aérodrome réservé à l’usage exclusif des administrations de l’État.